YANN MARGUET
Quel est le sens de la vie ? Qu’est-ce qu’on fout là (bordel) ?
On le sait : on n’est pas grand-chose. Il suffit de regarder le ciel pour s’en rappeler.
Il y a d’abord rien, puis des nuages, puis des satellites, puis des grosses boules qui flottent dans l’espace en tournant sur elles-mêmes, puis l’infini… L’INFINI.
Et nous, on est là. On cause. On rigole. On se marie. On divorce. On s’énerve parce que ce p**** de bus est encore en retard. On a mal à une dent. On prend des cours de bachata.
On existe. On est chacun et chacune son propre centre de l’Univers.
Pourtant, au moment où vous lisez ces lignes, trois cents personnes se tordent la cheville, douze mille autres cherchent leurs clés (qui sont dans une poche déjà fouillée pour sept-mille d’entre elles) et trois-milliards dorment. Quant à l’infini, il s’étend toujours.
Il est peut-être temps de relativiser tout ça sur scène, non ?
Le spectacle
Quel est le sens de la vie ? Qu’est-ce qu’on fout là (bordel) ?
On le sait : on n’est pas grand-chose. Il suffit de regarder le ciel pour s’en rappeler.
Il y a d’abord rien, puis des nuages, puis des satellites, puis des grosses boules qui flottent dans l’espace en tournant sur elles-mêmes, puis l’infini… L’INFINI.
Et nous, on est là. On cause. On rigole. On se marie. On divorce. On s’énerve parce que ce p**** de bus est encore en retard. On a mal à une dent. On prend des cours de bachata.
On existe. On est chacun et chacune son propre centre de l’Univers.
Pourtant, au moment où vous lisez ces lignes, trois cents personnes se tordent la cheville, douze mille autres cherchent leurs clés (qui sont dans une poche déjà fouillée pour sept-mille d’entre elles) et trois-milliards dorment. Quant à l’infini, il s’étend toujours.
Il est peut-être temps de relativiser tout ça sur scène, non ?